Du Nevada au Nouveau-Mexique (Partie 15 : Départ)

Jour 14 :
Dernier réveil aux États-Unis pour nous quatre. Notre vol n'est qu'à 16h alors nous prenons le temps ce matin. On traîne au petit-dej, on finit notre émission de la veille, on laisse nos derniers tips aux femmes de chambre et on part de l'hôtel avec la navette de midi. On ne pouvait pas squatter plus longtemps...
12h30, la sécurité est passée, l'aéroport n'est pas très grand.
Un drapeau américain ! Chouette, une photo à faire ! Ce n'est qu'un au revoir !


Nous nous partageons une pizza sur place, et attendons notre tour à la porte d'embarquement.
L'avion décolle avec 45 minutes de retard, pas grand chose me diras-tu, sauf que ... nous n'avons qu'une heure et quinze minutes pour changer de vol à Atlanta. La fenêtre s'amincit lourdement. On sait que nous allons le louper.
Sur internet, je vois que l'aéroport d'Atlanta fait partie du haut de la liste des plus grands aéroports du MONDE ! Qu'il faut un temps conséquent pour passer d'un terminal à l'autre, alors on ne se fait pas d'espoir.
Arrivés sur la piste, l'avion ne trouve pas de place pour se garer, il change deux fois de terminal. Les gens râlent, nous ne sommes pas les seuls visiblement à avoir une correspondance rapide. Certains ont même déjà râté leur vol. Il est 22h25 lorsque nous sortons, notre prochain vol décolle à 22h30 dans un un autre terminal.
On sait que c'est foutu mais on tente un sprint de l'espace. On a encore un train à prendre, descendre et monter plusieurs escalators avec les valises et courir encore dans les couloirs.
Il faut avoir du cardio dans ce genre de moment je te le dis !
22h32, nous arrivons sans nos poumons (ils sont restés dans le premier couloir), devant la porte d'embarquement. Le personnel nous a attendu !!! Et il a attendu un bon moment car nous n'étions pas les seuls apparement mais les autres ont dû abandonner car ils ne sont jamais montés.
L'espace de rangement de valises au dessus de moi est pris par une veste alors je la décalle pour y mettre ma valise, sa propriétaire se lève et me dit "NO !" en remettant sa veste tout en long.
Je lui explique que cet espace est reservé aux bagages cabines et que sa veste doit aller sous ses pieds si elle veut qu'on soit pointilleux. Elle me ferme le coffre et me répète "NO!".
Malheureusement pour elle, je ne suis pas du genre à me laisser faire même si la cabine entière nous regarde. L'hôtesse vient apaiser la situation et me propose de venir mettre ma valise en première classe, à l'autre bout de l'avion.
Euh ... c'est une blague ? Cet espace est libre ! Il n'y a qu'une veste !
Bref, je t'épargne la suite, mais j'ai mis ma valise à sa place, et elle a mis sa veste à ses pieds.
Nous volons toute la nuit, nous passons notre temps à dormir sauf Johanna qui n'y arrive pas.
Nous arrivons à Amsterdam pour notre dernière escale de ... 8h40. Et avec le jetlag, finalement notre projet d'aller visiter la ville à l'air moins cool. On vote tous pour rester traîner à l'aéroport et on ne regrette pas. Le temps passe vite, les banquettes sont confortables, l'aéroport est spacieux et calme.
Et en plus, un vendeur d'une superette sur place est encore devenu ma personne préférée de la journée. Et si tu as suivi attentivement notre dernier voyage, tu sais pourquoi ! Car il n'a pas voulu croire que j'étais la mère de Nevea et non sa soeur. Ahah, je vais finir par croire que démaquillée je ressemble à un bébé. Ce genre de scène ne m'arrive que dans les aéroports.
Il est temps de nous envoller vers notre dernière destination : Bordeaux. Enfin ! C'est un long périple. Nevea retrouve une copine de classe dans l'avion, elle revenant d'Afrique du Sud et nous, des États-Unis.
Et voilà comment se termine ce sixième voyage dans notre pays de coeur.
J'espère que je n'ai pas été trop bavarde et que tu as apprécié ce nouveau carnet, tu sais à quel point je suis prolixe quand il s'agit des US.
Je me faisais une réfléxion d'ailleurs, que j'avais envie de te partager.
Tu le sais, lors de mon premier voyage à New York, je suis tombée amoureuse de la ville. Mais c'est mon premier voyage dans l'Ouest, qui m'a fait tombée amoureuse des États-Unis.
Je sais aujourd'hui que l'Ouest ne cessera jamais de m'attirer. Même si j'ai encore des tonnes de choses à voir dans l'Est, au Sud et ailleurs ... le grand Ouest ne peut pas être égalé pour moi.
Pour finir, je te laisse avec le traditionnel bilan ;)


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